Grace à cette technique, deux pluies artificielles ont été apportées sur 24 micro-parcelles (1 m2) à 24h d’intervalle afin de quantifier certaines propriétés physico-chimiques et biologiques du sol. Les données obtenues permettront notamment de caractériser la dispersion par le ruissellement des graines des cinq principales adventices du milieu, l’érodibilité des sols (sensibilité au détachement des particules de terres) et les pertes en nutriments (perte de fertilité).
Cette étude est menée le long d’une toposéquence sur forte pente qui est un milieu représentatif des terres hautes du Nord de la Thailande. Ces dernières sont en voie de dégradation rapide par la déforestation au profit de la monoculture de maïs.
© JL JaneauSimulateur de pluies installé sur forte pente (45%)
Les résultats de ce projet devraient contribuer à fournir des recommandations de gestion d’une agroécologie développée en fonction de la position topographique (haut, milieu et bas de pente aux caractéristiques édaphiques et biotiques spécifiques). Le deuxième objectif de cette recherche est de permettre aux agriculteurs d’améliorer leurs revenus dans le cadre d’une agriculture durable en respectant la biodiversité de l’écosystème et en conservant la fertilité de leur sol.