Les bouquinistes font partie du paysage parisien et sont le dernier vestige du commerce de rue, y compris de bouche, qui animaient jadis les rues de la capitale française, etqui est encore florissant à Bangkok, comme ailleurs en Thaïlande. Ils se concentrent sur la rive droite de la Seine, du pont Marie au quai du Louvre, ainsi que sur la rive gauche, du quai de la Tournelle au quai Voltaire, à proximité de la cathédrale Notre Dame de Paris. Plus de 200 vendeurs, ayant chacun 8 mètres d’exposition, offrent ainsi une véritable librairie à ciel ouvert. On dit que les 900 "boîtes à livres" renfermeraient près de 300000 ouvrages anciens et d’occasion, sans compter le très grand nombre de revues, timbres et cartes de collection. Mais attention : une seule boîte est autorisée à contenir des souvenirs de Paris, des bibelots et des gadgets. La présence des bouquinistes participe du charme des bords de Seine et constitue une véritable animation, une attraction culturelle, un patrimoine littéraire et historique. Il faut savoir que la couleur « vert wagon » des boîtes est d’ailleurs réglementée pour se fondre harmonieusement avec celle du métro, des fontaines Wallace et des colonnes Morris.
Si les bouquinistes de Paris ont inspiré d'autres capitales comme Ottawa, Pékin ou Tokyo, ce n’est pas le cas de Bangkok. Mais une autre curiosité orne les rues de la capitale thaïlandaise : les étals de calamar séché. Le calamar est d'abord passé plusieurs fois dans une presse à manivelle pour l'attendrir. Il en ressort fin comme du papier. Le morceau aplati de calamar est ensuite grillé sur un petit poêle à charbon de bois et servi avec une sauce épicée. C’est un plat de rue courant, un en-cas à déguster en marchant dans les rues.
RESSOURCES UTILES :
Cette peinture est inspirée d’une œuvre d’Edouard Cortès, artiste français néo-impressionniste qui a beaucoup peint la ville de Paris et notamment la cathédrale Notre-Dame de Paris. Pour plus d'informations sur ces œuvres, veuillez cliquer ici.