Il est difficile de songer aux bancs publics sans se souvenir des paroles de la célèbre chanson de Georges Brassens, « Les amoureux des bancs publics », composée et interprétée en 1953 : « Les amoureux qui s’bécotent sur des bancs publics, / Bancs publics, bancs publics, / En s’foutant pas mal du regard oblique des passants honnêtes(…) En s’disant des « Je t’aime » pathétiques / Ont des p’tites gueules bien sympathiques.». Le photographe Robert Doisneau les a immortalisés dans de multiples clichés où il représente aussi bien des couples enlacés que des enfants et des personnes âgées. Présents dès le Moyen Âge, les bancs furent déployés à grande échelle par le baron Haussmann sous le Second Empire dans l’alignement des arbres, en bordure des trottoirs. Que peuvent bien se raconter ce personnage coiffé d’un attribut traditionnel de la danse khon et cette Française qui devisent en contemplant les murs de l’ambassade de France ?